mardi 13 avril 2004

La Passion



La Passion, de Mel Gibson




Je viens de voir la « Passion » de Mel Gibson, et (pour une fois…) je
vais faire montre de mes talents de critique de cinéma…


Pour commencer, je dois reconnaître que les seuls « antisémites » que j’ai vus dans ce film étaient les Romains eux-mêmes, et en aucun cas M. Mel Gibson.


Le seul truc « antisémite », dans ce film, c’est le fait qu’il montre,
qu’il raconte, la Vérité… qui est bien souvent antisémite, de quelque
manière que ce soit, où que ce soit, à quelque moment que ce soit…


Quant à l’excès de violence et de sang, comme il est si souvent
colporté… je le comprends tout à fait, car ce film s’appelle 
« La Passion de Jésus », et non pas : « Le Pique-Nique de Jésus ».


Une autre représentation objective et véridique, dans ce film, est le
fait qu’on n’y mentionne que les seuls termes de « Judée » ou de «
Galilée », et non pas « Israël », tout simplement parce qu’Israël n’a
jamais existé.


Il s’agissait d’une province syrienne, gouvernée par les Romains, et où vivaient une majorité de juifs. Quant à Jésus, c’était un citoyen
galiléen, persécuté par des rabbins, qui étaient des Judéens juifs.


La punition stipulée par Rome consistait en quarante coups de fouet, et cela fut fait… Et étant donné que la peine imposée par les juifs était la mort, il y eut les deux !


Reste la question, cruciale :
« Qui a fait le coup ? » Les Romains, ou les juifs ?


Je trouve cette question oiseuse, parce que la seule chose qui compte, c’est de savoir « Qui voulait que cela soit fait ? »


S’agissait-il de la Ligue de Tennis du Nicaragua, ou des hautes sphères de l’establishment juif, à Jérusalem ?


Une représentation correcte, chez Gibson, a été de montrer que c’est la classe supérieure de rabbins qui l’a voulu, qui l’a suscité, qui l’a
planifié, qui a manipulé pour l’obtenir, et qui y est parvenu, avec
l’aide des Romains, qui haïssaient tout agitateur de la libération
sociale / ou nationale.


A l’évidence, les juifs prolétaires n’étaient que de simples
spectateurs, à l’arrière plan. Et très probablement et très logiquement s’agissait-il d’adeptes du Christ, de toute manière !


Qui a fait le coup ?
Je le savais avant d’aller voir ce film, et il n’est nul besoin de voir
le film, pour le savoir.


Quelque part, Mel Gibson doit être reconnaissant à tous ces rabbins et à ces intellectuels critiques de cinéma, juifs, qui l’ont rendu
immensément plus riche qu’il n’était, aujourd’hui, grâce à leur mauvaise foi et à leurs critiques sans fondement aucun.


Quant à moi, je remercie Mel de nous avoir montré un Jésus aux yeux marrons et parlant l’araméen, c’est-à-dire sa langue maternelle.


Allez voir le film, mais n’emmenez pas vos enfants, ni aucun ami juif que vous pouvez avoir, ni (ce qu’à Dieu ne plaise !) aucun ami sioniste…


Et quand Jésus reviendra, j’espère que ni George Bush ni Ariel Sharon ne seront plus parmi nous… Faute de quoi, la « Passion » sera trop courte pour en faire un film, réalisée qu’elle sera au moyen d’une chaise électrique ou d’une mitrailleuse héliportée...


Raja Chemayel
critique de cinéma autodidacte,



PS :


J’aimerais toujours voir un quelconque rapport, une quelconque relation, un quelconque lien génétique entre les juifs de l’époque de Jésus et les juifs de David Ben Gourion… ? ? ?


Alors, pourquoi les Juifs prennent-ils la mouche, de nos jours ? S’ils
revendiquent, aujourd’hui, la Terre de Jésus, ils doivent aussi accepter la FAUTE, qui va avec !


Ou bien, peut-être, veulent-ils, tout simplement,
La-Terre-mais-sans-la-Faute ?